La ville d’Alger, également appelée « El Djazaïr », est la capitale de l’Algérie et la plus grande ville du pays. >Visitez la ville d'Alger
L’Algérie est à l’aube de son histoire peuplée de Berbères, en partie nomades, issus de diverses migrations préhistoriques. >Histoire de l'Algérie
Les Algériens descendent généralement soit des Berbères, soit des Arabes, qui sont les deux ethnies qui prédominent en Algérie. >Les peuples de l'Algérie
Le célèbre écrivain Albert Camus a vu le jour le 7 novembre 1913 en Algérie, dans la petite ville agricole de Mondovi (connue maintenant sous le nom de Dréan), d’un père alsacien et d’une mère espagnole. Il n’y vivra que quelques mois et partira, dès l’annonce de la mobilisation de son père, vivre avec sa mère et son frère à Alger chez sa grand-mère paternelle. C’est d’ailleurs elle qui prendra en main son éducation : sa mère est sourde et illettrée et son père décédera peu de temps après des suites d’une blessure lors de la Bataille de la Marne.
Devant ses capacités scolaires et son intérêt pour l’école, son instituteur l’encourage à poursuivre en lui obtenant une bourse. Il intègre alors le lycée Bugeaud d’Alger. Il a déjà le goût de l’écriture et dès 1932, ses premiers textes paraissent dans la revue Sud. Il n’a que 19 ans. Après le baccalauréat, il obtient un diplôme d'études supérieures en Lettres, section philosophie. Mais la tuberculose qui le touche l'empêche de passer le concours pour devenir professeur agrée.
En 1935, il entame l’écriture de L’ Envers et l’endroit, qu’il clôture deux ans plus tard. Attiré par le théâtre, il fonde en 1936 à Alger, le « Théâtre du Travail », renommé quelques années plus tard « théâtre de l’équipe ». Dans le même temps, il quitte le parti communiste et rejoint le journal l’Alger républicain. Mais ses articles engagés vont lui attirer les foudres du gouvernement. Il part vivre à Paris et devient secrétaire de rédaction à Paris-Soir. En parallèle, il se consacre à la rédaction de romans et essais. Il publie en 1942 l’Étranger, et Le Mythe de Sisyphe. Dès 1943, il devient lecteur pour la maison d’édition Gallimard puis rejoint la Résistance. Il sera en 1945 le seul intellectuel à dénoncer l’utilisation de la bombe atomique sans un éditorial intitulé « Combat ».
En 1957, Albert Camus obtient le prix Nobel de littérature. Ses œuvres, marquées par son séjour en Algérie, vont être le reflet de l’oppression, du désir de liberté, de l’humanisme… Dans toute sa splendeur.
Il décède tragiquement dans un accident de la route le 4 janvier 1960 dans l’Yonne en France. C’est son ami Michel Gallimard qui tenait le volant.